La distillation
Elle consiste à extraire le parfum par vapeur d'eau dans un alambic. L'alambic est une cuve en acier surmontée d'un tuyau en serpentin dans laquelle on place les végétaux et 5 à 10 fois leur volume d'eau. La cuve est chauffée et mise sous pression, pour que la vapeur entraîne l'odeur du produit. En traversant le serpentin et en refroidissant, la vapeur se condense et l'on obtient de l'huile essentielle.
L'Alambic La Distillation
L'extraction
Une autre méthode consiste à faire infuser les matières végétales dans un mélange de solvant et d'eau, à Cette méthode autrefois utilisée de l'huile. Aujourd'hui, on utilise des solvants volatils (éthanol, méthanol, benzène ou dioxyde de carbone). Après évaporation, on obtient une sorte de cire, la "concrète". En la mélangeant à de l'alcool, chauffée puis refroidie, la partie huileuse de la concrète est éliminée pour obtenir de "l'absolue". Chaque solvant est sélectif pour un type de plante.
Le CO2 est utilisé pour extraire les substances peu odorantes (les écorces, les graines ou les épices). Sous pression et à une température inférieure à
Les huiles essentielles constituent pour la plupart les notes de tête, tandis que l'absolue est utilisée en note de fond.
L'enfleurage à froid ou à chaud.
L'enfleurage à froid :
Cette méthode n'est aujourd'hui plus utlisée. Abandonnée en 1930, trop coûteuse en main d'oeuvre, en châssis et par les manipulations difficle des graisses s'il faisiat trop chaud. Elle consistait à extraire les fleurs fragiles comme la fleur d'oranger, le jasmin, la tubéreuse. En effet, ces fleurs ne supportent pas la chaleur. Grâce à cette méthode, 1 kilo de graisse peut absorber jusqu'à 3 kilos de fleurs. Les pétales étaient ramassés à la main puis disposés en fine couche sur une pellicule de graisse animale. Cette pellicule était disposée sur une plaque de verre appelée châssis. Toutes les 24 ou 48 heures, on ôtait minutieusement les pétales. Cette opération était renouvellée plusieurs fois jusqu'à la saturation des graisses animales. L'enfleurage terminé, on recueillait la graisse et on la fesait fondre doucement. La pommade ainsi obtenue était introduite dans une batteuse avec de l'alcool. Durant cette extraction les molécules odorantes se dissolvent dans l'alcool. Après l'élimination de l'alcool par distillation à froid, on obtient l'Absolue.
L'enfleurage à chaud :
Cette technique est connue dès l'Antiquité en Egypte, elle est ensuite utilisée en France, à Grasse. Il s'agit de mettre à fondre de la graisse au bain-marie, dans de grandes marmites et d'y jeter les fleurs. On remuait le mélange pendant 2 heures. Le lendemain, on enlevait les fleurs à l'aide d'une passoire plate et on en remettait des fraîches. Cette opération était répétée au moins 10 fois avecCette méthode n'est aujourd'hui plus utlisée. Lorsque la graisse ne pouvait plus absorber le parfum des fleurs, on filtrait pour séparer la graisse des fleurs. On obtenait ainsi une pâte parfumée, appellée pommade que l'on traitait avec la même technique d'estraction qu'un éfleurage à froid.
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